Les marques profitent du rendez-vous annuel qu’est la foire de Bâle pour faire monter l’effervescence en présentant leurs nouveaux records, leurs nouvelles innovations, matières ou collections. Les plus chanceuses et chanceux arrivent à apercevoir quelques pièces extraordinaires souvent uniques car tellement serties de pierres qu’on dirait une ode au joli bling.
Le « bling subtil » revient à Bvlgari et sa montre secrète Serpenti Haute Joaillerie. La multitude de diamants sertis un à un sur les écailles du corps du serpent influe peut-être sur le poids du bracelet mais certainement pas sur son agilité à s’enrouler autour du poignet. Le contraste de l’or rose avec la marqueterie de turquoise souligne avec une certaine force de caractère la tête du reptile totalement recouverte de brillants sous laquelle est dissimulé le cadran indiquant les heures et minutes. Cette nouvelle pièce unique célèbre le savoir-faire des artisans italiens et nous faire rêver.
Le « bling compliqué », c’est à Jacob & Co. qu’il faut l’attribuer. En effet, l’Arlequin Rose Tourbillon Volant est une pièce qui a été techniquement complexe à réaliser, notamment à cause de la difficulté à appairer les saphirs roses aux autres saphirs de couleur de taille baguette, et ce dixit Jacob himself. On retrouve près de 36 carats de pierres serties de manière invisible qui ornent les 47mm de diamètre du boîtier. Après un tel travail, le mouvement mécanique à remontage manuel avec sa réserve de marche de 100 heures et son tourbillon volant situé à 6h sur le cadran devient alors presque une formalité!
La « pole position du bling » revient à deGrisogono et sa Luna Diamante. Ici, on ne parle plus d’une montre mais d’une œuvre d’art exceptionnelle pavée de plus de 60 carats de pierres. Le bracelet à lui seul est serti de chaque côté de trois diamants de taille émeraude faisant chacun entre 5 et 10 carats. Une petite broutille à quelques millions dira-t-on car ces quelques gemmes viennent tout simplement compléter le boîtier. Ce dernier représente les trois-quarts d’une lune tapissée de 81 diamants de taille baguette. Le cadran est fait d’un serti neige de plus de 4 carats. Pas de métal, que du diam’s … et un mouvement quartz. Il ne faut pas omettre de signaler que l’intérieur des maillons du bracelet sont subtilement recouverts de diamants et d’émeraudes, mais ça personne ne le sait ni peut le voir. Du brillant en veux-tu en voilà et on aime ça.
L’article original peut être lu en français ou en anglais dans le dernier numéro de The Watches Magazine.