C’est à l’initiative de la créatrice de bijoux Nana Fink que la première édition de Jewels Basel a eu lieu en Mars dernier lors de la Foire de Bâle où Selim Mouzannar participait avec enthousiasme à la découverte de ce nouveau rendez-vous joaillier.
En effet, la fameuse villa baroque Wild’tsches Haus a été le point de chute des marques comme Louis Vuitton, Chanel ou encore Bvlgari qui avaient installé leur showroom le temps de la foire de Bâle il y a seulement quelques années de cela. Un choix stratégique de la part de l’investigatrice du projet Jewels Basel. Bâloise d’origine, Nana Fink lance sa marque de joaillerie éponyme en 2011 et se retrouve rapidement confrontée à la réalité du marché mais surtout aux budgets requis pour participer aux grands rendez-vous horlo-joailliers comme peut l’être la foire de Bâle. Elle décide il y a quelques mois de créer Jewels Basel, un salon à taille humaine dans lequel tout un eco-système joaillier de marques venant du monde entier puisse cohabiter, exposer et bénéficier d’une visibilité à la fois commerciale et éditoriale.
En gemmologue certifié, collectionneur passionné mais également créateur aux mille idées, le libanais Selim Mouzannar décide de participer à cette première édition de Jewels Basel car ce dernier rassemble des paramètres qu’il juge primordiaux pour un salon. Lui qui normalement fuit les grands rendez-vous de l’industrie au profit de petits évènements ciblés comme sa présence à l’hôtel Daniel lors des Fashion Week Parisiennes ou encore le salon Couture à Las Vegas. En effet, à la fois intimiste, exclusif et centré sur une joaillerie de niche, Jewels Basel devient grâce à Nana Fink, l’endroit idéal où gravitent ensemble différents univers créatifs joailliers loin du fourmillement de la foire de Bâle pourtant située à quelques rues de la Villa.
A cette occasion, Selim Mouzannar introduit Gemma, sa nouvelle collection de bagues uniques dont la particularité de chaque pierre qu’elle soit une rhodolite, une aigue-marine, ou une morganite est de taille émeraude et sertie d’email de couleur. Un univers coloré qui vient contraster celui de l’Américaine Eva Fehren ou encore de la française Charlotte de la Rochefoucault, fondatrice de la marque Dauphin qui toutes deux travaillent le diamant dans des lignes pures, graphiques et minimalistes et partagent ensemble le rez-de-chaussée de la villa.
Comme l’explique Nana Fink, son souhait le plus important était d’offrir de la visibilité à des créateurs aussi différents que plein de talent. Dont Acte. Un premier volet réussi avec brio qui semble prometteur pour une deuxième édition en 2020.