Vous ne connaissez peut-être pas leurs noms mais vous saurez reconnaitre leur design. On ne peut les comparer à Cartier ou Tiffany pourtant, ces jeunes marques sont partout dans la presse, leurs bijoux remplissent les vitrines des boutiques branchées du monde entier et sont portés par nos it-girls préférées. Quelles sont-elles et comment se distinguent-elles ?
– Alexia Demblum et son pic de porc-épic. La tradition voulait que son mari lui offre une boucle d’oreille unique tous les ans pour son anniversaire. En 2014, il lui fait sertir un pic de porc-épique sur une monture en or qu’elle porte à son oreille gauche tous les jours. A force de lui demander d’où cela venait, Alexia a fini par lancer sa marque basée sur son propre cadeau. 6 ans et quelques couvertures de Vogue plus tard, elle fait partie de ces créateurs qui ne manquent pas d’idées !
– Ana Khouri et ses boucles d’oreille de folie. Brésilienne, discrète et talentueuse, elle réinvente la boucle d’oreille en déstructurant les proportions, en modulant des formes à même l’oreille qui transforme le bijou en un véritable apparat, le tout d’un goût absolument exquis.
– Anissa Kermiche et son collier Fuck You. Londonienne d’adoption, elle défraye la chronique en dévoilant un doigt d’honneur sculpté en pendentif ainsi qu’un collier se terminant par deux jambes croisées et un pubis non épilé. Flirtant dangereusement entre féminisme et provocation, elle s’impose parmi ces jeunes talents joailliers en dessinant avec féminité des collections très bien pensées.
– Atelier Paulin et ses bracelets à messages. En quelques mois, ce fil d’or travaillé pour en faire un prénom s’est imposé comme le parfait cadeau de naissance ou d’anniversaire. La simplicité d’un mot faisant parfois plus d’effet qu’un paragraphe tout entier.
– Carolina Bucci et son « florentine gold ». Fort de son héritage joaillier, cette Italienne a suivi les pas de ses aïeux en perpétuant la tradition florentine du travail de l’or. Technique développée par son arrière grand-père qui consiste à utiliser une sorte de fraiseuse au bout de laquelle on vient apposer une pointe de diamant pour marteler le métal. Le rendu est aussi scintillant qu’une trainée de poussière de diamant qui serait venue recouvrir toute la surface du métal. Un procédé que la marque de montre Audemars Piguet a même adopté en collaboration avec la créatrice.
– Celine d’Aoust et ses watermelon tourmalines. Un style bohème presque vintage complètement organique, travaillant les pierres dans leur état pur parfois brute imaginant des bijoux talismans qu’on veut porter et ne jamais enlever. Sa spécialité : les tourmalines watermelon en tranches ou en cristal.
– Charlotte Chesnais chouchoute de la presse. Ultra minimaliste, presque chirurgicale, cette française imagine des bijoux en adéquation parfaite avec le corps. Il faut juste les voir portés sinon on peine à se rendre compte de l’effet.
– Fernando Jorge et ses formes organiques. Prodige de sa génération, il étudie le corps des femmes comme Alaïa le faisait pour dessiner ses robes. Lui dessine des bijoux. Brésilien basé à Londres, il sillonne le monde pour présenter ses collections de plus en plus prisées et collectionnées.
– Valérie Messika et son move. Fille d’un des plus grands diamantaires de la Place Vendôme, Valérie Messika lance sa marque il y a 15 ans et se place sur le devant de la scène joaillière avec sa collection Move : trois diamants qui circulent au gré des mouvements.
– Gigi Clozeau et ses chaines colorées. Elle les vend par millions, on le porte en accumulation. Elle décline les charms, les couleurs, les symboles. C’est fin, c’est féminin, c’est coloré et on les porte avec tout à toutes les saisons.