Bijoux vintage : de l’achat à la transformation, nos adresses pour trouver la perle rare

Collector Square, la référence

Les bijoux vintage vous tentent mais vous n’osez pas sauter le pas ? Quoi de plus naturel lorsqu’on est sensible au charme des pièces anciennes, sans pour autant en être spécialiste. Pour être sûr(e) de mettre la main sur un bijou à l’origine certifiée, le plus simple est de s’orienter vers la référence du secteur : Collector Square. En six ans d’existence, le site est devenu leader de la seconde main en Europe. Vendeurs comme acheteurs ont fait de cette destination digitale mais aussi physique – Collector Square dispose d’un showroom dans le 6^e – un incontournable des bijoux des grandes maisons, des pièces non signées, mais aussi des montres de luxe. Dans cette caverne d’Ali baba 2.0, on peut dénicher un bracelet Love de Cartier en or jaune et diamants à 9 950€ (au lieu de 15 700€ dans sa version neuve), une bague Serpent Bohème de Boucheron en or blanc et diamants à 2 150€ (au lieu de 3 850€) ou encore une superbe bague de style Art déco en platine, diamants et émeraudes. Inutile de faire le calcul pour se rendre compte que la seconde main permet de se faire plaisir sans y sacrifier tout son budget!

Caillou, du bijou de charme à la bague de fiançailles

Ancienne attachée de presse dans l’univers de la joaillerie, Anne-Lise a toujours évolué dans cet univers, du côté des créateurs qu’elle a longtemps accompagné comme celui des antiquaires, auprès de qui elle déniche ses pépites. Fin 2019, elle saute le pas et ouvre Caillou, un site de curation de bijoux anciens pensé comme un showroom virtuel. Son style ? Les bijoux de charme, ceux de 18^e (qui se font de plus en plus rares), comme ceux du 19^e, qu’elle mixe à des pièces Art déco ou Art nouveau. Plus que l’époque, Anne-Lise cherche à chaque fois le coup de cœur. « Mes goûts m’influencent forcément dans mon travail, mais je ne cherche pas à lutter contre ce penchant naturel, puisque les pièces qui me plaisent le plus sont celles qui se vendent le mieux ». En un peu moins de deux ans, Caillou a réussi à séduire une clientèle assez large, qui la sollicite régulièrement pour des bagues de fiançailles. Rien de plus logique, quand on voit la qualité de sa sélection, à l’instar de cette bague art déco « Delphinium » ou cette ravissante bague marquise en perles et diamants. Côté transformation, Anne-Lise se limite aux projets visant à faire évoluer une broche ou une épingle à cravate en pendentif, qu’elle fait réaliser dans un atelier parisien. Des modifications rapides qu’elle peut mener de front en parallèle de son activité principale de curation de bijoux anciens.

ICYMI, le bijou vintage accessible

Lancée il y a 5 ans par Tiphaine, spécialiste des bijoux anciens, la jeune maison ICYMI est née de l’envie de proposer des bijoux anciens avec des pierres précieuses et fines à des prix plus abordables que ce qu’elle avait l’habitude de sourcer pour sa clientèle de connaisseurs. Le déclic ? Le cap des 30 ans où dans sa bande d’amis « tous les cadeaux de groupe s’orientaient vers de la haute fantaisie pour des budgets conséquents alors que pour des prix bien inférieurs, on peut trouver des bijoux vintage en or véritable. Un vrai crève-coeur » confie la créatrice. Avec ICYMI qui signifie « In case you missed it », autrement dit, au cas où vous l’auriez manqué, Tiphaine se met en chasse de bagues, de boucles d’oreilles et de bracelets anciens, principalement de style Art déco et Art nouveau. Se fournissant principalement auprès des salles des ventes, la créatrice achète sur ses fonds propres des pièces en très bon état, qui nécessitent d’infimes réparations comme un polissage ou un changement de griffes. De temps en temps, elle s’octroie le temps (et le plaisir !) d’offrir à une broche ou à une épingle de cravate une transformation en bague, dont elle confie la réalisation à son atelier parisien spécialisé dans les bijoux anciens. Avec une sélection de pièces allant de 800€ à 2 000€, ICYMI s’est imposée comme une adresse accessible, prisée des femmes souhaitant s’offrir des bijoux pour elles-mêmes. Depuis peu, Tiphaine multiplie les mandats de recherches personnalisées, pour célébrer une occasion ou trouver une bague de fiançailles qui sorte de l’ordinaire. Une raison de plus pour courir les salles de vente !

Douze, de la création à la transformation

Lancée en 2017, Douze est née de la volonté de sa fondatrice de s’offrir des bijoux en or 18 carats à prix abordable, avec un design dont on ne se lasse pas. Si elle s’est concentrée les premières années sur la création de ses collections, l’activité de transformation de bijoux lui a peu à peu été soufflée par sa clientèle. « Cela a commencé avec les projets de création sur-mesure. En parallèle de la demande initiale, on m’apportait des bijoux de famille à réinventer » confie Hermine. Une tendance appelée à s’intensifier avec l’intérêt de la nouvelle génération pour une consommation plus responsable. Si la génération de nos parents est habituée à cette pratique, les trentenaires ont besoin d’être davantage accompagnés. C’est pour cela qu’Hermine propose au minimum 3 esquisses au choix, avec 1 aller-retour sur chaque proposition, afin que la décision finale valide en tout point les attentes du client. « Il faut trouver un équilibre entre le travail d’expertise qui va pointer les défauts de la pièce, des pierres mal calibrées ou abîmées par des chocs, et l’attachement émotionnel du client pour son bijou. La transformation, par son approche créative, permet de dépasser ces freins pour donner une nouvelle vie à la pièce ». Avec un budget minimum de 1000€, un projet de transformation peut se réaliser entre 4 à 6 semaines. Selon le type de serti choisi, ou la nature des pierres sourcées par Hermine pour compléter la monture, le budget peut grimper à 1500 à 1700€. Un montant raisonnable pour réveiller des bijoux endormis tout en limitant l’impact sur la planète.