Comment naît un bijou sur-mesure ? Quelle relation se noue entre le client et le joaillier ? Cette semaine, Garnazelle nous dévoile les coulisses de sa dernière création sur-mesure, une bague d’inspiration baroque au charme explosif.
Le propre d’un bijou est de raconter une histoire, la sienne, celle de sa famille ou encore celle que l’on veut construire à deux. Souvent, un modèle s’impose à nous comme une évidence, comme lors d’un coup de foudre. Pour certains, c’est l’idée même qui prévaut sur la matière. Une idée à façonner sous le regard bienveillant d’un créateur-joaillier qui revêt alors l’habit d’un chef d’orchestre.
Céline Rivet, créatrice de la marque de haute joaillerie Garnazelle, s’est récemment prêtée à l’exercice du sur-mesure pour une bague de fiançailles. Sa cliente souhaitait un bijou à la croisée des chemins, qu’il invite « à la réflexion sur la manière dont on avance dans la vie, dont on se libère ou pas des fioritures, du matériel, du superflu ». Une création comme la première ligne d’un nouveau chapitre, celui que les futurs époux écriront ensemble.
Céline Rivet est allée puiser dans son univers libre et fantasque, nourri de références aux peintres animaliers du 18e et 20e siècles, l’inspiration de cette création originale. Cette bague est « un croisement entre le minimal et le baroque, car tout le sens est dans l’interprétation du mélange des matières de cette commande ». Il est vrai que la Wonder ring surprend avec son look mi-épuré, mi-baroque. Composée d’un anneau double, la pièce mixe de l’or sablé à de l’or recouvert de motifs floraux piqués de diamants blancs. Le détail qui fait mouche ? Le somptueux diamant de 8 carats niché au sommet de la branche d’or sablé. Une bague joyau hors du temps qui semble nous murmurer que l’amour est riche de sa diversité. Et qu’il est toujours à la croisée des chemins, là où on ne l’attend pas…