Le diamant vert de Jennifer Lopez peut-il créer une tendance?

Pour sa seconde demande en mariage, Ben Affleck a opté pour un diamant vert. Une annonce qui a engendré un pic de recherches, et qui a ravivé la curiosité du grand public pour les diamants de couleur.

Auteur Par Marie-Caroline Selmer

Il a suffi que Ben Affleck demande – pour la seconde fois – la main de sa dulcinée Jennifer Lopez, avec une bague ornée d’un diamant vert, pour que tout le microcosme médiatique entre en ébullition. JLo pourrait-elle lancer une nouvelle tendance ? C’est toute la question.

Dans un marché dominé par l’incontournable diamant blanc, les diamants de couleur ont toujours fait office d’outsider. Et pourtant, ce sont bien ces gemmes qui marquent les esprits, à l’instar du célèbre « Tiffany Diamond », un somptueux diamant jaune de 128,54 carats arboré par Beyoncé, nouvelle ambassadrice de la maison, dans la campagne publicitaire About Love.

Plus rares, ces diamants de couleur se paient au prix cher. La Maison Sotheby’s s’est d’ailleurs illustrée à plusieurs reprises avec des adjudications records, la dernière datant de 2015 pour un diamant « Blue Moon » cédé à 48,7 millions de dollars. Hasard du calendrier, Sotheby’s s’apprête à vendre le 27 avril à Hong Kong un autre diamant bleu, le De Beers blue, d’une qualité et taille (15,1 carats) exceptionnelles.

Jennifer Lopez affiche fièrement sa nouvelle bague de fiançailles (photo issue du compte instagram de Tom Bachik)

Si d’après les connaisseurs, les teintes les plus prisées sont le bleu, le rouge et le vert, il semble que Ben Affleck ait donc eu le nez creux. En 2002, la star avait fait sensation avec une bague Harry Winston sertie d’un diamant rose de 6,1 carats. Vingt ans plus tard, c’est au diamant vert que va sa faveur. Dotée d’un diamant de 8,5 carats, la seconde bague surclasse la première, tant par sa taille que par son prix. « J’estime la bague bien au-delà de 5 millions de dollars et elle pourrait même valoir plus de 10 millions de dollars. S’il s’agit bien d’un diamant vert, je suis stupéfait », a expliqué Mike Fried, le PDG de l’entreprise Diamond Pro, dans « Page Six ». « Ce bijou est extrêmement rare et éclipserait la valeur de leur précédente bague de fiançailles », a-t-il conclu.

Si les amoureux sont tout à leur bonheur, le marché est aux aguets pour voir si le pic de recherches en ligne sur le diamant vert va se traduire dans les ventes. A tout du moins, cet épisode aura permis de détourner l’attention de l’annonce du retrait du groupe Richemont du Responsible Jewellery Council (RJC) en raison du doute qui plane sur leur approvisionnement en diamants russes.

 

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