Dans le jargon horloger, lorsque l’on parle d’une lunette sertie de pierres suivant les tonalités de l’arc-en-ciel on utilise l’appellation Rainbow. Une tendance qui revient en force à l’arrivée de cet l’été.
En 2012, Rolex introduit sa première Daytona Rainbow proposée en or blanc ou jaune exclusivement et dont la lunette est sertie de 36 saphirs de couleurs de taille baguette suivant les nuances de l’arc-en-ciel. Sa production sera presque instantanément interrompue faisant de cette référence une rareté que beaucoup de collectionneurs aujourd’hui veulent s’arracher… payant parfois plus de trois fois son prix d’origine.
A Bâle cette année, le géant aux cinq couronnes dévoilait parmi ses nouveautés la « talking piece » du salon s’exclamaient certains : une Cosmographe Daytona Rainbow en Or Everose… de quoi donner le ton.
Hublot a pris le pas en sertissant sa Big Bang Unico Sapphire Rainbow de 48 pierres de taille baguette mélangeant saphirs, rubis, topazes et tsavorites. Sa lunette colorée contraste la transparence de la boite saphir, de son mouvement squeletté et de son bracelet immaculé. Si Corum a joué sur les tonalités pastelles de la lunette de sa golden bridge round déclinée sur un boitier de 39mm en plusieurs couleurs, Jacob & Co. a lui joué franc jeu en sertissant de plus de 226 saphirs pour un poids total de 16.38 carats de pierres, l’intégralité de son boitier faisant disparaître subtilement la lunette.
Soit dit en passant… c’est l’appairage des pierres de couleurs qui labélisera une lunette Rainbow … que les millenials renommeront assurément Unicorn.