Depuis la révélation du projet d’acquisition par l’agence Bloomberg ce samedi 26 octobre, la perspective d’un éventuel mariage entre le numéro un mondial du luxe et le groupe américain Tiffany & Co. n’en finit pas de nourrir les rumeurs. Décryptage.
LVMH a fait une offre préliminaire début octobre
D’après les informations qui circulent, le géant du luxe français aurait déposé une offre non contraignante début octobre à Wall Street. A ce stade, les parties seraient engagées dans « des discussions préliminaires » autour notamment, du montant de la transaction. Selon le Wall Street Journal, LVMH serait prêt à débourser la coquette somme de 14,5 milliards de dollars, soit un prix de 120 dollars par action. Si l’offre se situe au-dessus du cours de bourse du joaillier américain, celle-ci sera-t-elle jugée suffisante par les actionnaires pour sceller les fiançailles ? Rien n’est moins sûr.
LVMH en profiterait pour étendre sa présence aux États-Unis
Si l’acquisition devait se confirmer, elle permettrait au groupe de Bernard Arnault d’étendre sa présence sur le territoire américain, mais aussi dans l’univers de la joaillerie, un secteur stratégique du luxe. Tiffany formerait ainsi avec la marque BVLGARI un duo sérieux pour concurrencer l’autre géant du secteur, le Suisse Richemont et ses marques iconiques (Cartier, Van Cleef & Arpels, ou encore Baume & Mercier). Affaire à suivre…